[Cas personnels] "Exorcisme" : purge de la voyageuse Iseria Fallone

Après l'annonce du retour d'Iseria Fallone dans le sud, suite à une expédition commanditée par un mystérieux collectionneur, il est apparu que les textes auxquels la demoiselle fut exposée avaient semé la corruption dans son esprit. De Corbeaulieu fut alerté par Macheferrac des symptômes discrets mais révélateurs que présentaient Iséria. Celui-ci la retrouva donc à Baie-du-Butin, escortés par Mr Delenhill, pour l'examiner.
La scrutation mentale provoqua une réaction violente du sujet, qui libéra une bouffée d'air incandescent contre celui qui tentait de cerner le problème. De Corbeaulieu, alerté par un signe d'Augure, son jeune corbeau des tempêtes, eut juste le temps de se protéger des flammes par un mouvement de cape.
Confuse, Iséria admit qu'elle était normalement incapable d'utiliser une telle magie et que cette situation n'était pas tenable. Sa propre louve semblait la considérer désormais avec méfiance et distance.
Il proposa à la patiente de se rendre sans tarder à Cabestan, de l'autre côté de la grande mer, pour être soumise à une purge d'âme par Acedia.

Une fois la traversée accomplie, Delenhill et Fallone furent accueillis (avec retard) par Acedia, qui les mena sans attendre à un centre de recherche démonologique indépendant.

Acedia y revêtit sa grande tenue de néantomancien... sans empressement... puis il résuma le but de l'opération : absorber les énergies gangrenées qui avaient émergé dans l'esprit d'Iseria, vraisemblablement à la lecture de glyphes impies.
Le traitement allait devoir peu à peu plonger Iséria dans un état de léthargie, tout-à-fait temporaire.

Il entama alors le processus, drainant peu à peu l'énergie de l'humaine.

Clairement possédée à ce stade de l'opération, Iseria tenta de s'enfuir en libérant au passage une énorme bouffée de flammes, dont Acedia s'était précisément protégé par sa tenue.

Acedia dut redoubler d'efforts pour poursuivre la purge, répétant sans cesse son célèbre leitmotiv "Quelle corvée...Mais quelle corvée !"

Il parvînt néanmoins à aspirer les dernières zones d'ombre de l'énergie mentale et vitale de la chasseresse.

Littéralement vidée, celle-ci s'écroula dans un profond sommeil.

...Sommeil où Acedia ne tarda pas à la suivre lui-même, alors que la louve Nyméria se rapprochait à nouveau de sa maîtresse, la reniflant, comme pour apporter la preuve qu'elle était libérée d'énergies surnaturelles.

Dans l'assoupissement incontrôlable d'Acedia, une voix éthérée semblant être la sienne murmurait : "...Enfin... de l'énergie... Bien...nourri... Repos..."
Staglir l'aida à se traîner jusqu'à l'auberge du Port.

Iséria, une fois réveillée, semblait dénuée de toute motivation ou de l'énergie qui la caractérise souvent, mais ses yeux n'avaient plus cet éclat vert malsain...

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